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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 18:29

Le titre de cette exposition présentée au Musée de L'Orangerie jusqu'à la fin du mois semblait prometteur mais j'ai été déçue. Les dessins provenant des archives du Musée d'Orsay ont été classés par thèmes qui n'ont le plus souvent qu'un lointain rapport avec le rêve : les nus féminins, la mort et la mélancolie, la solitude et le néant...le travail ??!

Le commissaire de l'exposition Werner Spies a l'air de s'être noyé dans l'abondance de la collection et a d'avoir peiné à faire des choix pour lui donner une cohérence. Pour moi ça a été l'occasion de découvrir l'univers étrange d'Odilon Redon et de revoir avec plaisir certaines oeuvres de l'exposition "L'ange du bizarre"... Mais on a quand même eu vite fait de se retrouver à déguster une glace et profiter du soleil aux Tuileries !

 

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Odilon Redon "Profil sur méandres rouges"

 

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Carlos Schwabe "La mort du fossoyeur"

 

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Lucien Lévy-Dhurmer "Méduse ou vague fatale"

 

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Pierre-Auguste Renoir "Trois baigneuses au bord de l'eau"

 

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William Degouve de Nuncques "Nocturne au parc royal de Bruxelles"

 

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Jozsef Rippl-Ronai "Un parc dans la nuit"

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 23:43

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Depuis 2007, Monumenta invite un artiste de renommée internationale à investir la Nef du Grand Palais avec une oeuvre inédite. Faute de budget, il n'y a pas eu d'édition en 2013. Cette année, ce sont Ilya et Emilia Kabakov, un couple d'artistes russes, qui ont créé une cité utopique, sorte de labyrinthe à l'intérieur duquel se trouvent différents pavillons.

 

La coupole est l'installation la plus spectaculaire. Elle évoque la théorie du musicien russe Alexandre Scriabine qui a créé un orgue lumineux d'après le système de la synesthésie. Un orchestre de chambre joue tandis que les lumières de la coupole changent subtilement.

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On dirait un peu un gramophone ! 

 

Puis on pénètre dans la cité proprement dite. 

Un musée vide présente des flaques de lumière en lieu et place des oeuvres... conceptuel !

"Manas" est la maquette d'une ville qui exista soi-disant autrefois au nord du Tibet.

Le Centre de l'énergie cosmique est construit penché tel la Tour de Babel... Là encore je suis un peu passée à côté des explications scientifico-ésotériques...

"Comment rencontrer un ange" est sans doute mon pavillon préféré ! Plein d'humour et poétique, il offre notamment des conseils originaux pour s'améliorer.

 

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Les portails sont quant à eux accompagnés de textes magnifiques.

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Enfin, le parcours se clôt avec la Chapelle blanche et la Chapelle sombre.

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J'ai aimé pouvoir déambuler sous la Nef du Grand Palais, le parcours initiatique proposé est atypique et intéressant, je pense  qu'il y en a pour tous les goûts et tous les âges et en outre, il n'y a pas une minute de queue à l'entrée !

 

Par contre, en face, au Petit Palais, les gens patientaient vaillamment... On s'est installés dans le jardin, un de mes lieux préférés à Paris. Difficile d'imaginer qu'on se trouve à deux pas de l'effervescence des Champs-Elysées !

 

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 04:45

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"Il était une fois l'Orient Express" est une exposition présentée à l'Institut du monde arabe jusqu'au 31 août. En raison de son succès, l'attente est un peu longue...

Son originalité tient au fait que l'on visite des wagons du fameux train dont l'intérieur a été reconstitué avec de nombreux détails. On navigue parmi les compartiments de personnages réels (Josephine Baker, Mata Hari...) ou imaginaires, l'Orient Express ayant inspiré des écrivains (Agatha Christie bien sûr mais aussi Somerset Maugham..) et cinéastes (Bond, my name is...).

La grande innovation de l'Orient Express, à part bien sûr la distance qu'il parcourt et son aspect fastueux, est le confort offert par ses compartiments privés... C'est grâce à cette idée que Georges Nagelmackers a réussi à l'emporter sur les trains Pullman qui voulaient s'installer en Europe.

La suite de l'exposition fait découvrir l'histoire du train, des anecdotes et la fascination pour un Orient fantasmé.

 

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 Compartiment de Robert Baden Powel, militaire fondateur du scoutisme qui prend régulièrement l'Orient Express autour de 1889. Il ramène aux services secrets britanniques des dessins de papillons qui sont en fait les schémas codés d'installations militaires ottomanes...

 

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Passage obligé par le café de la Mosquée de Paris : calme, thé à la menthe, pâtisseries orientales...

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Et moineaux gourmands peu farouches !

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 06:27

Déjà, petite info pratique, le musée Van Gogh propose une nocturne jusqu'à 22 heures le vendredi. En réservant nos billets à l'avance sur le site, on n'a pas fait une seconde de file et il n'y avait pas non plus foule à l'intérieur. Par contre, il y avait un DJ et des concerts (la musique était plutôt lounge quand même...).

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Les oeuvres présentées le sont par roulement du fait de leur grand nombre et de leur fragilité et bien sûr certaines sont parfois prêtées pour des expositions (c'était le cas des Tournesols) mais la collection demeure impressionnante. Il s'agit de la plus grande collection du monde.

Le rez-de-chaussée met en parallèle des oeuvres de Van Gogh avec celles d'artistes qu'il admirait (Gauguin, Pissaro...).

Le premier étage est chronologique et c'est fascinant d'y suivre l'évolution étonnante de ce génie : des premières oeuvres sombres sur l'univers paysan aux dernières tourmentées aux couleurs vives, il y a un gouffre... On y suit l'influence parisienne déterminante ou encore celle de l'esthétisme japonais.

Le deuxième étage est axé sur la technique. On y découvre par exemple l'importance du travail de Van Gogh sur la couleur, notamment les couleurs complémentaires et son utilisation d'un outil (cadre) pour la perspective qu'il ne maîtrisait pas bien.

Petite sélection des tableaux qui m'ont le plus interpelée :

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 The sower (1883)

 

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 Twee vroumen in het veen

 

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 The vicarage at Nuemen (1885)

 

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Avenue of poplars in autumn (1884)

 

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Head of a skeleton with a burning cigarette

Van Gogh marque ici sa distance avec un académisme jugé ennuyeux

 

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Almond blossom

 

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Daubigny's garden

Peint sur une serviette en lin. Van Gogh peignait sur ce qu'il avait sous la main... souvent des deux côtés d'une toile par économie.

 

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The pink orchard présenté aux côtés de The pink peach tree et The white orchard selon la disposition indiquée par Van Gogh

 

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 Seascape near Les Saintes-Marie-de-la-Mer

 

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 Trees and undergrowth

 

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Boulevard de Clichy

 

Et bien sûr tous les autoportraits...

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 05:15

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La nuit de Noël

 

Au-delà de l’iconique chat botté ou du petit chaperon rouge, c’est un artiste complet aux multiples facettes qui nous est présenté dans cette exposition au musée d'Orsay. 

 

Le peu de reconnaissance dont a souffert Gustave Doré à son époque, notamment en tant que sculpteur, l'a peut-être bridé dans sa liberté artistique mais un génie certain ressort de toutes ses oeuvres. Dans l'imaginaire collectif, les héros des contes ont pris les traits qu'il leur a inventés ! Que ce soit pour illustrer Rabelais, Shakespeare ou Dante, Gustave Doré trouve le trait juste dans la mise en images de ces grands textes. On a l'impression qu'il les représente exactement comme on les avait imaginés... et on finit par ne plus savoir si on les avait imaginés ainsi avant d'avoir vu ses illustrations ! 

  

Les tableaux sur les saltimbanques, un de ses sujets de prédilection, sont particulièrement fascinants. Gustave Doré y représente un homme déguisé en Pierrot dont le regard est incroyablement habité. Difficile de ne pas y voir le peintre lui-même qui aimait à se déguiser ainsi...

 

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 L'enfant blessé ou les saltimbanques

 

L'imaginaire de Gustave Doré a le pouvoir de nous transporter dans des lieux étranges, inquiétants et / ou attirants.

 

Les jeux d'ombre et de lumière sont d'une précision photographique. La lumière qui se dégage de ses oeuvres, que ce soient des paysages d'Ecosse au ciel tourmenté, des scènes de guerre ou religieuses est impressionnante. Les paysages, magnétiques, m’ont happée. Pour un peu j’aurais bien sauté dedans !

 

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Loch Lomond 

 episode-du-siege-de-Paris-en-1870.jpgEpisode du siège de Paris en 1870

 

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Le Christ quittant le prétoire

 

On est déjà dans le surréalisme avec cet univers onirique, merveilleux et déroutant.

 

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Entre ciel et terre

 

A lire sur l'influence qu'a eu Gustave Doré sur le cinéma cet article très complet

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 09:01

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L'exposition "The Happy Show" est présentée à la Gaîté lyrique par Stefan Sagmeister. Cet artiste nous livre sa vision du bonheur à travers des sentences comme "Don't expect people to change", 'If I don't ask, I won't get"... écrites sur les murs de l'exposition et déclinées sous diverses formes (morceaux de sucre, grains de café, ballons, cintres...) par le biais de photos ou vidéos.

L'exposition est complétée par des trouvailles ludiques : mesurer son degré de bonheur en choisissant un chewing-gum, pédaler pour voir apparaître de nouvelles phrases sur le bonheur, tirer une carte et relever un petit défi, écouter et ressentir des "good vibes"...

Stefan Sagmeister a également choisi des études et statistiques sur le bonheur comme la pyramide des besoins de Maslow.

J'ai trouvé cette exposition un peu creuse, les sentences de l'artiste sont assez banales et si leur mise en forme est originale, le procédé est répétitif et lassant. Les statistiques sont connues : un certain degré de richesse est nécessaire au bonheur mais au-délà il n'y a plus de corrélation, les couples sont le plus heureux avant la naissance des enfants et une fois qu'ils ont quitté le nid...

Le thème de l'exposition était tentant mais peut-être un peu trop ambitieux ?

"Le bonheur est un papillon. Si nous le chassons, il nous échappe ; mais si nous nous asseyons tranquillement, il vient voleter au-dessus de nos têtes." (Nathaniel Hawthorne)

Finalement, la vraie révélation de l'exposition pour moi a été les sina ginger candy, sortes de petits caramels au gingembre collants sucrés et épicés à souhait !

 

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 14:49

J'ai découvert cette expo juste à temps grâce à Leiloona. Juste à temps car elle se termine ce soir à 20h (elle ne durait que quatre jours !). Le livre sortira en mars pour ceux qui seraient tentés de découvrir toutes ces visions illustrées de Paris.

"The Parisianer" c'est un journal imaginaire dont 100 illustrateurs ont été chargés d'imaginer la Une dans l'esprit de The New Yorker. Le résultat est souvent drôle, plein de tendresse, un petit air de Sempé flotte dans certaines oeuvres. Chaque artiste a sa vision... réaliste, poétique, fantaisiste ou même surréaliste. Comme dit si bien Hemingway dans la citation reproduite sur un mur de l'expo : "Il n'y a jamais de fin à Paris et le souvenir qu'en gardent tous ceux qui y ont vécu diffère d'une perosnne à l'autre."

Alors oui, la ligne 4 aux heures de pointe ressemble à un jeu de Tétris, on aurait bien envie de repeindre le ciel en bleu parfois et le succès des Food Trucks peut laisser perplexe... (laissons de côté le tempérament hargneux des Parisiens, c'est bientôt Noël, on va pas polémiquer) mais ce qui émerge, c'est la magie de Paris malgré ses contradictions et finalement son côté insaisissable.

Et désolée pour les photos mal cadrées pleines de reflets...

 décembre 

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 01:08

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Cette oeuvre de l'artiste autrichien Kurt Hentschlager présentée dans le cadre de l'exposition "Troublemakers" au 104 est déroutante... Surtout si comme moi vous ne voyez pas les mirages kaléidoscopiques promis ! Je suis restée douze minutes dans un brouillard opaque à me demander ce que j'étais censée percevoir... Mais à part la fumée blanche épaisse et la lumière stroboscopique assez désagréable, je n'ai rien pu discerner. Une amie, plus chanceuse, voyait des couleurs. Mon esprit, peut-être submergé par ce brouillard étrange, est resté perplexe !

 

Un article nettement plus élogieux où l'on peut même voir un de ces fameux mirages kaléidoscopiques :

 

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 17:38

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Au cas où vous auriez échappé à l'engouement suscité par la Tour Paris 13, il s'agit de la plus grande exposition collective de Street Art jamais réalisée. Une centaine d'artistes de nationalités différentes ont participé à ce projet et investi un immeuble du 13ème arrondissement pour en recouvrir les neuf étages de leurs créations. La tour ne se visite qu'en octobre car elle sera détruite après. Mais un site qui lui est dédié permettra de la sauver virtuellement.

D'un point de vue pratique, je n'avais pas bien compris ce qui m'attendait. Si je n'avais pas été entourée d'amis farfelus, j'aurais sans doute renoncé. Six heures d'attente c'est un peu long quand même...

Les artistes du projet ont chacun leur univers : poétique, décalé, engagé, sombre ou plus léger... et en parcourant les neuf étages de cet immeuble quasi désaffecté (il reste une locataire !) on a l'impression d'être dans une oeuvre d'art géante. On en ressort un peu égaré... une heure pour parcourir les neuf étages, ça secoue !

Si l'expérience vous tente, il ne reste que quatre jours (c'est fermé le lundi) et si vous voulez avoir une chance d'entrer allez-y tôt... quand je dis tôt je veux dire 5-6h du mat... Oui je sais... Sinon la visite virtuelle du site a l'air vraiment très bien !

 

Allez c'est parti pour les photos !

 

spirales

 

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Et si vous êtes amateurs de street art, allez jeter un coup d'oeil à "La parenthèse enchantée", le blog d'Isa, en particulier ce billet vraiment très chouette ! Elle y parle de trois artistes français, C215 et son humanisme poétique, Vhils et sa technique impressionnante de finesse... au burin et au marteau ! Et Seth avec son petit passe-muraille. Tous trois ont d'ailleurs participé au projet de la Tour Paris 13 (désolée de ne pas avoir mis les noms des artistes à ce propos mais j'avoue en ignorer pas mal du coup je n'en ai mis aucun !). Isa nous indique gentiment les adresses où admirer les oeuvres de ces trois artistes dans la capitale.

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 15:54

L'exposition Ron Mueck à la Fondation Cartier est de celles qui interpellent. Tout d'abord parce que Ron Mueck est un artiste rare et secret mais surtout en raison de la particularité de ses oeuvres aussi surprenantes que fascinantes.

La variation d'échelle et le réalisme obsessionnel de ces sculptures en silicone sont déroutants et intrigants.

Il se dégage des oeuvres présentées une grande humanité... la souffrance, la fatigue d'une mère, la perversité des rapports dans un jeune couple, la folie, la perdition ou l'apaisement dans le sommeil. Chaque personnage raconte son histoire et c'est parfois en l'observant avec plus d'attention qu'on découvre un élément caché qui lui donne un autre sens.

L'inquiétante étrangeté, le masque et le rêve dans le réel sont autant de thèmes présents dans l'oeuvre de cet artiste qui ne pouvaient que me parler.

Neuf sculptures sont exposées, complétées par un documentaire tourné dans l'atelier de l'artiste qui permet de constater la minutie et la précision de son travail : cheveux cousus un à un, détails fignolés jusqu'à l'invisible... 

 

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Couple Under An Umbrella (300 x 400 x 500 cm)

J'ai choisi cette photo sur le site de la Fondation Cartier car elle permet de se rendre compte du gigantisme des personnages. Les détails de cette sculpture sont impressionnants : transparence de la peau, plis, veines... Ce couple semble réellement de chair et d'os.

 

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woman-with-shopping-copie-1.jpgWoman With Shopping (113 x 46 x 30 cm)

Cette femme qui tient à bout de bras deux sacs de courses, l'air harassé, le regard figé devant elle, l'air absent, alors que son nourrisson cherche son regard m'a particulièrement touchée. 

 

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Mask II

Il s'agit bel et bien d'un masque, l'envers est creux, autoportrait de l'artiste.

 

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Drift

Ce personnage de golden boy dérivant sur son matelas pneumatique est présenté sur un mur à la verticale rappelant étrangement le Christ sur sa croix.

 

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Man in a Boat

Je m'interroge toujours sur ce que ce personnage sorti tout droit du radeau de la Méduse regarde...  

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