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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 07:07

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Quand Frédéric Lenoir propose un voyage philosophique, je le suis sans hésiter... surtout sur le chemin du bonheur ! On y croise des sages orientaux et des philosophes antiques et modernes. C'est d'ailleurs un des aspects de ce livre que j'ai préféré : découvrir qu'au-delà des siècles et des cultures on retrouve une même vision du bonheur.

En refermant ce livre, j'ai eu l'impression d'avoir fait quelques pas en direction de ce petit papillon insaisissable !

"à certains égards, il est aussi insaisissable que l'eau ou le vent. Dès qu'on pense s'en être emparé, il nous échappe. Si on tente de le retenir, il s'enfuit. Il se dérobe parfois là où on l'espère et surgit à l'improviste au moment le plus inattendu."

 

Une citation d'Epictète a particulièrement retenu mon attention : "Nul ne peut te faire de mal si tu ne le veux pas. Car tu subiras un dommage quand tu jugeras que tu subis un dommage."

Cette façon de voir les choses doit donner une force incroyable et permettre de ne pas se laisser dévaster par une déception par exemple... puisqu'on ne la considère pas comme une déception !

 

J'aime aussi beaucoup cette phrase de Platon : "l'homme le plus heureux est celui qui n'a dans l'âme aucune méchanceté"

 

Mais finalement je crois que ma vision du bonheur est celle de Christian Bobin : "Je suis heureux et rien n'en est la cause" !

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 13:50

"Ex libris veritas"

 

La-Ballade-de-Lila-K.jpg

 

"Je me moquais un peu du contenu des livres. Ce que je recherchais, surtout, c'était le pouvoir qu'ils m'accordaient. J'arrivais grâce à eux à m'abstraire de ma vie. J'oubliais le Centre, sa routine et son lot de contraintes épuisantes. J'oubliais qu'on m'avait confisqué ma maman. J'étais ailleurs, loin du monde, loin de moi. C'est parfois reposant de se perdre de vue."

 

De Blandine Le Callet j'avais lu "Une pièce montée" mais le registre de "La Ballade de Lila K" est  très différent.

Il s'agit d'un récit d'anticipation finalement pas si éloigné de notre société de consommation actuelle pleine de diktats pernicieux.

Blandine Le Callet a créé une société sécuritaire effrayante sans forcer sur le trait - un minimalisme futuriste d'autant plus percutant qu'il rend l'identification plus aisée.

La charge sociale nous renvoie aux clivages actuels : une classe aisée aseptisée effrayée par les plus défavorisés qui aspirent à la rejoindre et ceux qui ont compris les dérives.

 

Ses réflexions sur l'amour, le deuil, le besoin de mémoire m'ont particulièrement touchée.

"C'est cela, sans doute, faire son deuil : accepter que le monde continue, inchangé, alors même qu'un être essentiel à sa marche en a été chassé. Accepter que les lignes restent droites et les couleurs intenses. Accepter l'évidence de sa propre survie."

 

Un récit qui sonne juste, chargé d'émotion et qui propose une voie de résistance : la culture et la connaissance à travers les livres et l'affirmation de soi, de sa singularité pour un monde plus poétique.

Lila parvient ainsi à mettre des mots sur ses émotions grâce à des vers de Verlaine.

"Un jour que j'étais sur le toit, à penser à ma mère en regardant la pluie qui tombait sur la ville, un poème m'est soudain revenu en mémoire. Il parlait de tristesse et il était parfait - je veux dire, il convenait parfaitement à l'instant : la pluie et mon chagrin, et la ville à mes pieds. C'était la première fois que cela m'arivait.

Je me suis avancée jusqu'au bord du toit. J'ai dit : Ecoute-moi, maman : Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville. C'était comme si les mots m'appartenaient. Comme si le poème était à moi, tout entier. Comme si je venais de l'inventer. Je l'ai murmuré très lentement, plusieurs fois, pour ma mère, où qu'elle soit. L'instant d'après, je me sentais déjà mieux."

   

Merci Cardamone pour la découverte !

 

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 15:29

arlington park

 

J'étais curieuse de lire le roman de Rachel Cusk dont Isabelle Czajka s'est inspirée pour son film "La vie domestique".

J'ai aimé les descriptions de lieux banals - parc, centre commercial - qui deviennent des métaphores de l'état d'esprit des personnages. Alors que les éléments - pluie, vent - se déchaînent, ils frémissent, porteurs d'un espoir d'échapper au spleen sans fond de la vie domestique.

Le fond du livre, la réflexion sur les prisons dorées qu'on se construit soi-même, est traité de façon originale, subtilement. Il ne se passe pas grand chose mais on ressent une certaine intensité, une ébullition qui couve. L'écriture de Rachel Cusk, très dense, participe à cette impression.

Mais je comprends qu'Isabelle Czajka ait resserré son film autour de quatre personnages seulement. La multitude des personnages dans le roman rend plus difficile leur identification.

 

"On se rend compte qu'on attend quelque chose, dit Juliet, qui n'arrivera jamais. La moitié du temps on ne sait même pas ce que c'est. On attend la prochaine étape. Puis, à la fin, on comprend qu'il n'y a pas de prochaine étape. Il n'y a rien de plus que ça." (paroles de la mère de Julliette jouée par Marie-Christine Barrault dans le film)

 

"Il faut qu'on change les choses, juste un peu.

Il fallait aimer quelqu'un pour dire ça. Il fallait être prête à donner, afin de demander quelque chose en retour."

 

Lire l'avis de Dasola

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 05:30

les-apparences.jpg

 

Un trajet en train, pas de livre sur moi et voilà comment je me suis retrouvée à lire "Les apparences" thriller "indétrônable des listes de meilleures ventes " qui fait l'objet d'une adaptation cinématographique de David Fincher avec Ben Affleck. Tout est dit ! Enfin, presque...

Je ne suis toujours pas bien remise du fait que ce soit une femme qui ait écrit un roman aussi plein de réflexions machistes.
Quelle femme décrirait l'homme dont elle est amoureuse ainsi : "Cela n'a pas d'importance parce que j'ai trouvé mon homme. C'est Nick, décontracté et calme, intelligent et drôle, et pas compliqué. Pas torturé, joyeux. Beau gosse. Gros pénis." ?!

Le passage sur "la Fille cool" soit-disant la fille dont tous les hommes rêvent "qui foncièrement est la fille qui partage le moindre de ses engouements débiles et ne se plaint jamais." est également assez édifiant...

"Etre la Fille cool, ça signifie que je suis belle, intelligente, drôle, que j'adore le football américain, le poker, les blagues salaces, et les concours de rots, que je joue aux jeux vidéo, que je bois de la bière bon marché, que j'aime les plans à trois et la sodomie, et que je me fourre dans la bouche des hot dogs et des hamburgers comme si c'était le plus grand gang bang culinaire du monde, tout en continuant à m'habiller en 36, parce que les Filles cool, avant toutes choses, sont sexy. Sexy et compréhensives. Les Filles cool ne se mettent jamais en colère ; elles font un sourire chagrin et aimant, et laissent leurs mecs faire tout ce qu'ils veulent. Vas-y, traite-moi comme une merde, ça m'est égal, je suis une Fille cool." Je vous épargne, il y a six pages sur la Fille cool...

Bon, je sais bien, ce sont les réflexions d'un personnage mais ça m'a quand même un peu perturbée ! Et finalement, il doit s'agir d'un manifeste féministe plein d'ironie...

 

Pourtant, au début, j'ai vaguement pensé à Stephen King... L'atmosphère étouffante et poisseuse du Missouri dont les personnages se retrouvent prisonniers, ce temps suspendu où l'on sent que quelque chose de terrible va se produire. Mais une fois qu'Amy a disparu et que l'enquête alterne avec des pages de son journal intime, le décor si bien planté ne sert plus à grand chose. Les ficelles sont trop grosses, on comprend vite où l'auteur veut en venir et la fin est aussi artificielle et invraisemblable qu'une Fille cool !
Alors, oui, je l'ai lu et terminé... Si vous avez un trajet en train et rien de mieux sous la main... pourquoi pas !

 

Un autre avis beaucoup plus enthousiaste, celui de Stephie !

 

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 06:29

instructions-for-a-heatwave.jpg

 

J'en suis arrivée au stade où je précommande les derniers Maggie O'Farrell sur Amazon... Oui, je sais...

J'ai découvert cet auteur avec "Quand tu es parti" et depuis je les ai tous lus ! J'aime la façon dont Maggie O'Farrell plante une atmosphère parfaitement sentie et la psychologie riche de ses personnages dont on partage une tranche de vie. Ses romans se partagent souvent entre deux pays et deux époques faisant ressurgir dans le présent des secrets de famille enterrés depuis longtemps.

"Instructions for a heatwave" ne déroge pas à la règle. On navigue entre l'Angleterre, New York et l'Irlande durant l'été de la canicule de 1976. Robert Riordan, père de famille sans histoire fraîchement retraité, disparaît mystérieusement un matin alors qu'il était sorti acheter le journal. Sa femme et ses trois enfants que la vie a éloignés se retrouvent alors...

 

Ce n'est pas le roman de Maggie O'Farrell que j'ai préféré. J'ai eu l'impression de retrouver des bribes de personnages d'autres romans : Aoife, le mouton noir de la famille n'est pas sans rappeler Alice dans "Quand tu es parti". Et j'aurais aimé ressentir davantage la langueur de la vague de chaleur ! J'ai été moins happée que par ses précédents romans mais l'écriture reste très belle et la trame narrative parfaitement construite avec ses flashbacks coups de projecteur éclairant un présent confus.

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 12:44

"Qui cueille une fleur dérange une étoile." (proverbe taoïste)

 

la-guerison-du-monde.gif

 

Frédéric Lenoir part d'un constat alarmant mais lucide : "Quinze milliards d'années d'évolution pour l'avènement d'un être capable de découvrir l'origine de l'univers dont il est issu, de déchiffrer les comportements des atomes et des galaxies, d'explorer le système solaire, de mettre à son service les forces de la nature, mais incapable de se mobiliser pour empêcher sa propre élimination !"

 

Avec sa pédagogie habituelle, il explore les divers systèmes de pensée et de religion pour démontrer qu'au-delà de ses divergences, l'humanité pourrait s'accorder sur un système de valeurs communes, universelles : la vérité, la justice, le respect, la liberté, l'amour et la beauté.

 

"Pour le dire plus abruptement : nos sociétés modernes crèvent d'un manque de fraternité et de spiritualité, et nous pouvons apprendre des autres, tout comme retrouver dans notre propre héritage, ce qui nous fait cruellement défaut."

 

Frédéric Lenoir prône une vision de la réalité considérée comme un organisme et non comme une machine qui rejoint la conception bouddhiste du monde ou encore celle du courant romantique.

"Si le capitalisme traduit, selon la célèbre définition de Max Weber, le désenchantement du monde, l'alternative romantique constitue une tentative désespérée de ré-enchantement du monde" à travers la poésie et la nature perçue comme l'"Âme du monde".

 

En science également s'opposent une conception matérialiste et désenchantée et une vision organique et poétique, celle d'Einstein notamment : "L'expérience la plus belle et la plus profonde que puisse faire l'homme est celle du mystère. C'est sur lui que se fondent les religions et toute activité sérieuse de l'art ou de la science. Celui qui n'en fait pas l'expérience me semble être sinon un mort, du moins un aveugle. Sentir que derrière tout ce que nous pourrons découvrir il y a quelque chose qui échappe à notre compréhension et dont la beauté, la sublimité ne peuvent nous parvenir qu'indirectement, voilà ce que c'est que le sentiment du sacré, et, en ce sens, je peux dire que je suis religieux. Et il me suffit de pouvoir m'émerveiller devant ces secrets et de tenter humblement de saisir par l'esprit une image pâlie de la sublime structure de tout ce qui est."

Les similitudes entre la physique quantique et la vision bouddhiste du monde sont d'ailleurs frappantes !

 

Comment faire alors pour guérir notre vieux monde perclus de douleurs ? La solution consiste en un changement à tous les niveaux : individuel, social, global. Mais c'est le changement individuel qui sera déterminant. Dès lors que chacun sera déterminé à lutter contre les trois "poisons" que sont la convoitise, le découragement et la peur, la société évoluera vers un monde meilleur.

"La bonté est contagieuse. Peut-être beaucoup plus que le mal ! Il appartient donc à chacun de devenir acteur d'un monde plus fraternel pour aider à ce que le monde change."

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 07:29

la-princesse-des-glaces-copie-2.jpg

 

J'avais fait un blocage stupide sur Camilla Läckberg, pensant que son éditeur surfait sur la vague de succès "polar suédois" de Millenium.

Je suis loin d'être une grosse lectrice de polars, j'en lis de temps à autre lorsqu'ils recèlent une quelconque originalité mais cette auteure m'a ferrée ! J'aime son écriture, l'atmosphère, la psychologie et les relations entre les personnages sur lesquelles repose toute l'intrigue. Camilla Läckberg m'a d'ailleurs semblé donner sa vision du polar à travers son personnage principal : "Maintenant, le matériel prenait de plus en plus la forme d'un polar, genre qui ne l'avait jamais attirée. C'étaient les gens, les relations entre eux et leurs fonds psychologiques qui l'intéressaient, et, à son goût, la plupart des polars laissaient cela de côté pour privilégier les meurtres sanglants et les frissons dans le dos. Elle détestait tout ce qui était clichés et sentait qu'elle voulait écrire quelque chose d'authentique. Quelque chose qui essaierait de décrire pourquoi une personne pouvait commettre le pire des péchés - retirer la vie d'une autre personne."

 

La Princesse des glaces, c'est Alex, l'amie d'enfance d'Erica, retrouvée morte dans sa baignoire. Elles s'étaient perdues de vue depuis longtemps, de façon inexplicable pour Erica qui en a toujours gardé une blessure. Elle enquête afin de tenter de cerner qui était vraiment Alex, cette femme au charme hypnotisant mais qui semblait retranchée en elle-même, murée dans ses secrets.

"Mais si Alex n'avait pas déménagé, j'imagine qu'il nous serait arrivé ce qui arrive à toutes les petites filles qui grandissent et deviennent ados. On se serait bagarrées pour les mêmes petits amis, nos goûts vestimentaires auraient divergé, on se seraient retrouvées à des degrés différents sur l'échelle sociale et on se serait quittées pour d'autres amies qui correspondraient mieux à la phase dans laquelle on se trouvait - ou dans laquelle on aurait voulu se trouver. Mais c'est sûr, Alex a eu une grande influence sur ma vie, même adulte. Je pense que je n'ai jamais réussi à me défaire du sentiment d'avoir été trahie. Je me suis toujours demandé si c'était moi qui avais dit ou fait quelque chose de mal. Elle s'est éloignée de plus en plus de moi et puis un jour elle a disparu. Quand on s'est revues adultes, elle était devenue une inconnue. Bizarrement, c'est comme si j'apprenais à la connaître de nouveau maintenant."

 

L'intrigue se tisse à la manière d'un labyrinthe, où l'on se heurte sans cesse à des glaces, jusqu'à ce qu'apparaisse la vérité, évidente et choquante.

 

"C'était étrange comme des sentiments totalement opposés pouvaient se mélanger pour devenir un sentiment tout nouveau. L'amour et la haine devenaient de l'indifférence. La soif de vengeance et le pardon devenaient de la détermination. La tendresse et l'amertume devenaient du chagrin, si grand qu'il pouvait briser un homme."

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 19:15

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Si vous avez besoin d'une petite dose de légèreté acidulée, je vous recommande "Demain j'arrête !", un vrai roman-dragibus. On a du mal à croire qu'il a été écrit par un homme tant Gilles Legardinier parvient à se mettre dans la peau d'une jeune femme gaffeuse et romantique !

L'histoire de Julie, prête à tout pour faire connaissance avec son nouveau voisin, est rocambolesque, pleine d'humour et de bons sentiments. Une lecture agréable, assez superficielle mais qui dégage une chaleur humaine et un optimisme revigorants !

 

"Ensuite, on grandit. Entre le noir et le blanc, on découvre le gris. On rencontre ceux qui ne sont pas vraiment des amis mais que l'on aime quand même un peu et ceux que l'on prend pour des proches et qui n'arrêtent pas de vous planter des couteaux dans le dos. Je ne crois pas que la découverte de la nuance soit un renoncement ou un manque d'intégrité. C'est juste une autre façon de voir la vie."

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 06:19

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Sous le charme de "La grand-mère de Jade", j'ai poursuivi avec la lecture de "La nonne et le brigand" de Frédérique Deghelt. J'ai un peu moins apprécié l'écriture qui perd sa simplicité au profit d'un lyrisme plus enflammé mais une fois encore j'ai été emportée par cette histoire romanesque qui nous fait naviguer entre deux vies, celle de Lysange, femme libre et passionnée et celle de soeur Madeleine, dont Lysange découvre la vie peu banale en lisant son journal de bord... Simple hasard ? On devine que les vies de ces femmes ont un lien secret.

 

J'ai adoré suivre soeur Madeleine dans sa mission en Amazonie. L'histoire d'amour de Lysange m'a beaucoup moins touchée. Mais en tout cas, l'auteure excelle dans l'art des révélations finales !

 

"Il fut une époque où j'adorais les rencontres. Je leur trouvais un charme irremplaçable. Je me disais même que je serais incapable de vivre trop longtemps avec un homme, pour pouvoir en rencontrer un autre."

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 04:41

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Je ne sais pas si je cèderai un jour au format kindle... La raison principale c'est que je suis (trop ?) attachée à l'objet livre. "Mitsuba" est l'exemple parfait : un livre tout fin, léger, délicat, dont se dégagent des promesses pleines de poésie, d'un temps suspendu. Et je doute qu'un objet technologique puisse me procurer les mêmes sensations.

 

Takashi est un "shôsha-man", un commercial. Entièrement dévoué à l'entreprise qui l'emploie, il tombe amoureux de Yûko, une réceptionniste. Ils se rencontrent régulièrement au café "Mitsuba" (trois feuilles). Mais Yûko ne souhaite pas épouser un "shôsha-man" marié à son travail. Et sa famille semble avoir d'autres projets pour elle...

 

Cet amour contrarié est narré avec retenue et délicatesse. Takashi subit ce monde de l'entreprise inhumain sans révolte apparente ce qui accentue encore l'aspect tragique de cette histoire. 

 

Il s'agit du premier tome d'une série romanesque mais chaque roman peut se lire indépendamment des autres. Aki Shimazaki avait déjà écrit une pentalogie "Le poids des secrets" qu'il me tarde de lire !

 

L'avis de Leiloona grâce à laquelle j'ai découvert ce roman

 

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