27 janvier 2013
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15:38
crédit photo : Romaric Cazaux
Elle avance, poupée habitée
D'un sourire figé
Derrière le masque
Des yeux éteints d'avoir trop pleuré
Elle ralentit, poupée mécanique
Dans une joyeuse indifférence
Derrière le masque
Une volonté vidée
Elle s'emballe, automate détraqué
Laissant un sillage dérangé
Derrière le masque
Une blessure, une fêlure
Elle s'effondre, poupée brisée
Le masque vole en éclats
La foule continue d'avancer
Il n'y a rien à piétiner
Atelier d'écriture proposé par Leiloona